Plusieurs personnes sont détenues préventivement dans les prisons ivoiriennes. L’ Observatoire Ivoirien des Droits de l'Homme-OIDH a pu rencontrer 115 détenus préventifs dont la détention excède 5 ans. Au nombre de ces détenus, figure Mme Diomande Massandje, princesse de Sakassou. Cette princesse, poursuivie pour coup mortel, est en détention préventive depuis 2012.
L'absence de limitation au renouvellement de la détention préventive (article 138 du CPP) ne signifie pas la prolongation de la détention sans motif. Six ans de détention est une atteinte au droit d’être jugé dans les délais raisonnables (article 7 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples).
Détenue préventivement depuis 2012, en compagnie de son fils, son état de santé se détériore.
Qu’elle soit jugée dans les meilleurs délais ou simplement relaxée. Une occasion s’offre à la justice ivoirienne d’éviter la mort de trop d’un détenu préventif.